Fleurs du mal.
Éveiller une onde de beauté, justement parce que la beauté est à l’opposé du mal, à une autre extrémité, et que cette même beauté éclaire la liberté.
En cette période étrange, une création, afin d’exorciser la peur du temps qui passe. Ce ralentissement de la vie.
La création de cette tête masquée florale « fleurs du mal » symbolise la misère de l’homme moderne, évoque son aliénation, sa frénésie, son anonymat au sein de notre civilisation vorace.
« Les fleurs du mal » sont nées des souffrances comme le souligne Baudelaire. Le poète nous amène à méditer sur l’acte poétique.
Lire Baudelaire, c’est sauver des bribes, des brins de beauté délicates, pour venir à bout du mal physique et moral, dont nous sommes les victimes par nos seuls actes.
Seule, la création, l’art, la poésie peuvent nous soutenir.
“Le mal se fait sans effort, naturellement, par fatalité ; le bien est toujours le produit d’un art.
Curiosités esthétiques (1868) Charles Baudelaire.